En quoi le contrôle interne peut être un accélérateur de croissance de l’entreprise ?

C’est étonnant pour certains, inconcevable pour d’autres… Cependant le contrôle interne à son importance dans l’entreprise.

1. Les préjugés

Bien que sans le nommer ainsi, bon nombre de PME ont mis en place de façon très naturelle le Contrôle Interne au sein de leur organisation tout en considérant bien souvent que s’ils devaient le mettre en place :

– Ils alourdiraient l’organisation ;

– Ils ralentiraient leur croissance car à se préoccuper des risques, on n’ose plus ;

– Le climat de confiance serait altéré car ce dispositif a été assimilé en priorité à la lutte contre la fraude ;

Alors que les référentiels de contrôle interne et gestion du risque (COSO, FERMA, AMF, ISO 31000) soulignent tous l’impact du risque comme aléa positif ou négatif sur le patrimoine et la création de valeur de l’entreprise, l’entreprise actuelle a plus que jamais besoin de rechercher toutes les solutions de performance.

 

En cela, il ne s’agit pas de « perdre moins » mais bien de « gagner plus en profitant de sa richesse potentielle méconnue ».

2. Quelle utilié ?

Le contrôle interne est finalement partout, à chaque strate de l’entreprise et se définit comme :

« Un processus mis en œuvre par le Conseil d’Administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :

– Permettre la réalisation et l’optimisation des opérations,

– Garantir l’intégrité, la pertinence et la permanence des informations,

– Assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine,

– Assurer l’application des lois, les règlementations en vigueur et des instructions de la Direction Générale. »

C’est un processus transversal.

Bien qu’il ne génère pas de résultats directs, il produit de la valeur grâce :

– A la maîtrise des risques liés à l’activité,

– A une bonne adéquation entre Enjeux – Responsabilités.

3. Comment ?

En gestion de projet, par une démarche pragmatique d’analyse des risques comme la démarche MIRIS® (Maîtrise Interne des Risques et Sécurité)

  1. Démarche de changement :

– En changeant la notion de confiance que nous portons à notre environnement,

– En changeant les pratiques par l’apport de méthodologies,

–  En apportant une culture de partage de l’information, du savoir-faire,

–  En créant une synergie de groupe autour d’un ouvrage commun, le référentiel de contrôle interne,

– En responsabilisant chaque collaborateur, par l’apprentissage de la gestion des cas d’urgence.

2. Démarche de motivation permettant à chacun de mieux s’apprécier dans un travail qu’il fait mieux.

3. Démarche efficiente privilégiant les actions de communication et de formation avant les solutions organisationnelles et techniques, ainsi que la recherche en commun de solutions adaptées.

 

Maîtriser son activité ne signifie pas que tout fonctionne comme prévu mais bien que le dispositif soit celui qui résulte du pilotage sur le terrain opérationnel.

Il convient alors de clarifier les responsabilités, où chacun connait son niveau de délégation et/ou de contribution à l’efficacité du process.

Avec ces liens nécessaires entre responsabilités :

– Opérationnelles

– De gestion

– Stratégiques

Et compétences :

– Techniques

– Humaines

– Conceptuelles

 

En sécurisant le management par un dispositif de maîtrise des risques qui devra trouver des réponses claires aux 2 notions de management :

Management Stratégique et de Gestion

– Organiser : L’organisation est-elle adaptée ? La planification ? …

– Déléguer : Les missions sont-elles floues, claires ? Les objectifs et responsabilités sont-ils quantifiés ?

– Equiper : Gestion du temps approprié ? Les moyens suffisants en quantité ? Les ressources sont-elles suffisantes ? Les budgets ?

– Former : En quantité et/ou qualité ?

– Informer : Trop ? Pas assez ? Ciblée ?

– Animer : Signes de reconnaissances ? De communication ?

– Contrôler : Sentiments de considération, de participation, de compréhension ? Analyse des activités déléguées suffisantes ?

– Assumer 

Management Opérationnel

R – Réaliser

I – Informer

C – Contrôler

A – Assumer 

 

Les facteurs clés de réussite :

→ Des ressources et moyens adaptés aux objectifs clairement définis ;

→ D’une communication adaptée, périodique et régulière découle l’action d’ajustement ou de correction des écarts.

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